La présente est en réaction à l’article de Mme Isabelle Dubé paru hier ayant pour titre « On jette de bons matériaux aux ordures ».
Fondé il y a maintenant 25 ans, le 3R MCDQ est un rassemblement d’entreprises et d’intervenants de toutes les régions du Québec. Ils ont en commun de promouvoir l’essor de la récupération, du recyclage, du réemploi et de la valorisation des débris de construction, rénovation et démolition (CRD).
Ces entreprises se partagent des activités de collecte, de transport, de tri, de récupération, de conditionnement, de valorisation, de recyclage et de réemploi des produits que renferme ce type de matières résiduelles. Et l’une d’entre elles est nulle autre que Brique Recyc brillamment décrite dans votre article et à qui nous avons remis le prix Vision Innovation lors de notre congrès annuel en mai dernier.
Lors de ce congrès, le 3R MCDQ comptait parmi ses invités le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette. Ce dernier a annoncé la constitution d’un comité d’experts qui ira à la rencontre des intervenants de l’industrie de la construction, de la rénovation et de la démolition (CRD) afin d’obtenir des propositions concrètes qui favoriseront l’adoption de meilleures pratiques pour gérer ses résidus. Piloté par RECYC-QUÉBEC, le 3R MCDQ a été invité à siéger sur ce comité aux côtés de l’ACQ, APCHQ, UMQ, le Conseil du Bâtiment durable, le CETEQ, l’ACRGTQ, la FQM, et l’AOMGMR.
Les membres du 3R MCDQ proposent par ailleurs au gouvernement de poursuivre et d’intensifier les discussions pour alléger le fardeau bureaucratique – un des freins notables aux efforts de valorisation des CRD -notamment en ce qui a trait à l’obtention des Certificats d’autorisation, lesquels sont indispensables au développement des 3RV : réduction à la source, réemploi, recyclage et valorisation.
Pour demeurer au service de nos membres et continuer à prévenir le gaspillage généré par les débris CRD, nous nous faisons un devoir de constamment mettre à jour nos connaissances pour bien faire connaitre les propriétés et les bénéfices de recycler ces débris car plusieurs industries ont beaucoup à apprendre, tant sur le plan des matières premières que sur le concept d’économie circulaire.
Ce qui se dessine au Regroupement pour les années à venir, c’est ni plus ni moins qu’une redéfinition de la consommation industrielle. C’est également la volonté d’arrêter d’enfouir les problèmes comme on enfouit des matières résiduelles et la conviction que notre voix ne doit jamais cesser de se faire entendre.
Nous invitons donc toutes les entreprises touchées de près ou de loin par la gestion des débris de CRD à découvrir le 3R MCDQ et à profiter de son expertise.